Suburi Kendo
Suburi
/ Kihon
Kihon Jodo
Sources
: Wikipedia (versions anglaise
et
française)
- Dictionnaire Franco-japonais
-
Les italiques sont du traducteur.
Suburi
(素振り:
oscillation; balancement; mouvement des bras)
mot
japonais pour des exercices de balancement [swings ] utilisés dans
des sports tels que le baseball, le tennis, le golf, et dans les arts
martiaux. En dehors du Japon, le mot est utilisé exclusivement pour
des exercices de coupe individuels et répétitifs utilisés dans les
arts martiaux japonais
tels que Kendō, Aikidō, Iaidō et Kenjutsu. On utilise souvent un
Shinai (pour le Kendo), Bōkken, Suburitō, ou même Bō Tanren. Un
Iaitō ou un Shinken peuvent également être
utilisés, bien que plus rarement.
Quelques
types courants (ceux-ci peuvent varier selon les styles) :
- Katate-suburi (片手素振り) : En tenant l'arme avec la seule main gauche (qui est censée être la main la plus puissante).
- Haya-suburi (速素振り) : Suburi rapide où l’on coupe en avançant et où l’on prend une garde Jodan en reculant, les pieds doivent glisser sur le sol. Parfois appelé Choyakumen.
- Chōyaku-suburi (跳躍素振り) : Incorporant un saut coordonné lors de la frappe.
- Jōge-suburi (上下素振り) : Frappes avec un mouvement de balancier, [mune ] touchant presque le bas du dos puis vers l’avant [kissaki ] touchant presque le sol.
- Naname-suburi (斜め素振り) : Frappes alternatives en diagonale, coupant à travers le torse de l'adversaire, en commençant par une coupe à gauche.
- Shōmen-suburi (正面素振り) : Frappes sur le front d'un adversaire.
- Zenshin-kōtai-shōmen-suburi (前進後退正面素振り) : Frappes sur le front d'un adversaire, en commençant en avançant puis en reculant.
- Sayu-men-suburi (左右面素振り) : Frappes alternatives sur le front d'un adversaire, en commençant par votre droite.
Les
Suburi sont utilisés comme un échauffement avant que la pratique
réelle commence, habituellement exécutés par séries de dix, bien
que parfois des séries de cent soient utilisées (en
particulier avec Naname-suburi et Shōmen-suburi). Ils servent à
relâcher les poignets (Naname-suburi) et à élever la
fréquence cardiaque (Haya-suburi).
En
pratique :
-
Le
pratiquant se doit de chercher la fluidité du mouvement. Les
mouvements hachés et
saccadés
sont à proscrire.
-
La
souplesse ne s'acquiert qu'avec des mouvements très amples.
-
La prise du
Bōkken ne doit être ni trop dure ni trop molle. Les Sensei ont
l'habitude
d'employer
l'analogie avec la tenue au creux de la main d'un oiseau : trop
fortement on le tue, trop faiblement il s'envole.
-
La
fatigue n'apparaîtra rapidement que si le pratiquant est trop
crispé.
-
La
rapidité [sauf dans les haya-suburi ] et la puissance ne sont pas
les critères principaux : la pratique vise à travailler la
précision, le contrôle, la forme exacte et un rythme harmonieux.
Kihon
(基本,きほん)
: Terme japonais signifiant "bases, fondements, principes"
Le terme est utilisé pour désigner les techniques de base qui sont
enseignées et pratiquées en tant que fondement de la plupart des
arts martiaux japonais.
La
pratique et la maîtrise des Kihon sont essentielles à tout
entraînement avancé et comprennent l’entraînement en plusieurs
rubriques :
- Techniques de base
- Postures de base
- Déplacements de base
Mais
les Kihon comprennent également les représentations basique des
Kata. Les Kihon sont non seulement la
pratique des techniques, mais ils entretiennent aussi le Budōka dans
un esprit et une attitude corrects à tout moment.
Les
techniques des Kihon sont souvent pratiquées à plusieurs occasions
durant chaque
séance
d’entraînement.
Si
l'on compare un Budō à un langage, alors les Kihon sont le
vocabulaire de base, les Kata sont
des phrases toutes faites et les « applications » (Bunkai et
entraînements à deux type Kumite) sont des mises en pratique dans
le langage courant.
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